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Apr 15, 2023

Un employé de la concession de Yellowstone accusé d'avoir claqué sa petite amie sur le sol de la salle de bain pendant un épisode d'abus d'une heure

Les autorités du parc national de Yellowstone ont arrêté un homme soupçonné d'avoir

Les autorités du parc national de Yellowstone ont arrêté un homme soupçonné d'avoir étranglé et battu sa petite amie pendant une heure dans un dortoir de travailleurs du parc après que le couple se soit fréquenté pendant trois semaines.

Les coups sont dus au fait que la femme est restée trop longtemps au pub à son goût, selon les documents de l'affaire.

Anthony Flores risque jusqu'à 16 ans de prison et des millions de dollars d'amende s'il est reconnu coupable des trois chefs d'accusation fédéraux de violence domestique (maximum de cinq ans de prison), d'agression par strangulation (10 ans) et de voies de fait simples (jusqu'à un an).

Le dossier fédéral de Flores ne mentionne pas d'âge ou d'état d'origine pour lui.

Tout d'abord, le pub

Le garde forestier américain Joe Stuart a entendu du centre de répartition du parc vers 1 h 59 mercredi qu'un homme vivant dans le dortoir Old Faithful Xanterra Bitterroot claquait à plusieurs reprises la tête d'une femme sur le sol alors qu'il la maintenait sous l'évier, selon un affidavit de preuve déposé auprès du tribunal jeudi.

Xanterra est une société privée de gestion de stations balnéaires qui héberge des employés à Yellowstone.

Stuart a rencontré la femme, qui s'était enfuie dans un dortoir voisin.

Elle et Flores sortaient ensemble, a-t-elle dit, disant plus tard à un autre agent du parc qu'ils sortaient ensemble depuis trois semaines et qu'ils avaient emménagé ensemble après une journée de rencontres.

La femme a dit à Stuart qu'elle pensait que Flores était jalouse d'avoir travaillé avec des collègues masculins, et il semblait bouleversé quand elle est rentrée pour le travail.

Elle a donc décidé d'aller au pub Old Faithful.

Flores s'est présentée au pub, agitée, et elle est rentrée dans le dortoir avec lui, a déclaré la femme dans son entretien de suivi.

Elle a rompu avec lui dans la chambre et lui a demandé de partir, a-t-elle dit, ajoutant que son comportement était devenu "effrayant".

Flores l'a épinglée au lit et a emprisonné ses bras contre celui-ci, a couvert sa bouche d'une main et a plaqué sa poitrine contre le lit avec son avant-bras, selon l'affidavit de son entretien. Il couvrait sa bouche par intermittence quand elle essayait de crier, et elle hyperventilait par les narines et essayait de lui mordre les doigts.

Elle l'a combattu, essayant de s'échapper pendant environ 40 minutes dans la chambre, selon l'affidavit.

Eau courante

Quand elle a essayé de sortir, Flores a bloqué la seule porte de sortie. Puis il l'a attrapée dans une étreinte d'ours et l'a gardée à l'intérieur, disant qu'il n'était pas encore temps pour elle de partir, dit l'affidavit.

Puis il l'a portée dans la salle de bain, a fermé la porte et a ouvert le robinet de la baignoire, selon l'affidavit. Elle a dit aux enquêteurs qu'elle pensait qu'elle ne quitterait pas cette salle de bain.

Alors que la femme était allongée sur le sol de la salle de bain, Flores a attrapé son visage avec sa main, a couvert sa bouche et s'est cogné la tête contre le sol de la salle de bain à plusieurs reprises, a-t-elle raconté.

Lorsque Flores a pris des pauses pendant lesquelles il a pleuré et "bavé", indique l'affidavit, la femme a eu du mal à retrouver ses esprits et l'a supplié de couper l'eau et de la laisser partir.

Mais il ne le ferait pas, selon l'affidavit. Flores aurait pris le téléphone de la femme et aurait essayé d'appeler sa propre mère à plusieurs reprises.

S'échapper

La femme a rampé sous le lavabo de la salle de bain et s'est accrochée à la plomberie pour rester à l'écart de la baignoire parce qu'elle craignait qu'il ne la submerge, a déclaré la femme.

Après environ 20 minutes, elle a pu quitter la salle de bain et lui reprendre son téléphone. Elle a attrapé ses clés et a quitté la pièce, s'est rendue dans un dortoir à proximité et a signalé l'agression présumée.

Stuart et Arrah La Bolle, le garde forestier du parc qui a mené l'entretien de suivi de la femme, ont documenté les blessures de la femme. Ceux-ci comprendraient :

Eraflures sur ses joues et son menton

Écorchures à l'intérieur de sa bouche

Vaisseaux sanguins brisés dans son œil gauche

Des rayures sur son dos

Une contusion à la cuisse droite

Une bosse de la taille d'une balle de golf à l'arrière de la tête

Douleur des deux côtés de sa mâchoire

Douleur générale à ses bras et à tout son corps

Ecchymoses fraîches autour de sa clavicule

Nouvelles ecchymoses au cou des deux côtés

Jouer au billard avec des hommes et des femmes

Flores a raconté une histoire légèrement différente à Jacob Olson, agent spécial du National Park Service, lors d'une interview.

Sa petite amie a dit qu'elle allait au bar pendant une heure pour prendre un verre, a-t-il dit. Au bout de trois heures, il s'est inquiété et lui a envoyé plusieurs SMS et appels, sans réponse.

Il est allé au bar pour la trouver et l'a découverte en train de jouer au billard avec deux femmes et deux hommes.

Flores a décrit hésitant entre les lieux.

Il a quitté le pub, est retourné au pub pour lui dire qu'il était en colère qu'elle soit restée si longtemps, puis est retourné dans sa chambre.

La femme revint dans la chambre et alla coucher avec lui.

Il lui a dit que leur relation n'allait pas fonctionner, se souvient Flores.

Elle est passée du calme à la tristesse et aux pleurs. Il la tenait ; elle lui a demandé de la laisser seule et d'arrêter de la tenir – mais il a continué à la tenir, aurait dit Flores à Olsen.

La femme s'est enfuie dans la salle de bain et a semblé effrayée. Elle s'est accroupie sous l'évier pour se cacher de Flores, raconte l'affidavit, et il s'est agité.

"À un moment donné au cours de cette interaction (la femme) s'est cogné la tête contre le sol ou le mur", raconte l'affidavit de l'interview de Flores. Puis elle est allée dans la chambre d'un ami.

"Petite petite tête"

Flores a déclaré que les marques d'ongles sur le visage de la femme provenaient probablement de ses mains, selon l'affidavit. Il tenait ses mains sur sa bouche pour la faire taire pendant qu'elle criait. Il se souvient l'avoir chevauchée alors qu'elle était sous l'évier, l'enveloppant de ses bras et mettant ses mains sur son visage pendant qu'elle frissonnait et pleurait, indique le document.

Mais il a nié lui avoir cogné la tête contre le sol.

Il a dit qu'après qu'elle se soit cogné la tête sur le sol, il s'inquiétait pour elle parce qu'elle avait une "toute petite tête", indique l'affidavit.

Flores fait face à des accusations fédérales parce que le parc national de Yellowstone relève de la compétence fédérale.

Contactez Clair McFarland à [email protected]

Clair McFarland3 min de lecture

Leo Wolfson6 min de lecture