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Dec 11, 2023

Il a fallu un "énorme projet scientifique" pour ce que nous faisons dans l'ombre pour ramener Colin Robinson

Par Whitney Friedlander Dans cette bataille épique entre nature et culture, la nature a

De Whitney Friedlander

Dans cette bataille épique entre nature et culture, la nature a gagné.

La finale de la troisième saison du faux documentaire sur les vampires de FX, What We Do in the Shadows, a vu la mort du vampire énergétique Colin Robinson (Marc Proksch ) ainsi que sa renaissance en un bébé visqueux, hurlant et chronophage. La quatrième saison la plus récente l'a vu grandir rapidement à partir de là, passant d'un tout-petit énergique à un adolescent de claquettes à un adolescent maussade en une saison.

Tout cela s'est produit alors que ses parents de facto, le vampire suceur de sang plus canonique Laszlo (Matt Baie) et le garde du corps humain des vampires, Guillermo (Harvey Guillen), a essayé d'empêcher cette version de leur colocataire de devenir comme son prédécesseur ennuyeux et frustrant : un être surnaturel qui gagne de l'énergie en vous vidant de la vôtre.

Mais cette finale de saison, intitulée – quoi d'autre pour un épisode sur la parentalité vampire ? – "Sunrise, Sunset", a vu Colin Robinson achever sa métamorphose en la créature à la voix grinçante et flatulente que ses colocataires connaissaient déjà. (Le personnage est toujours désigné par son prénom et son nom ; co-showrunnerPaul Sims, qui a écrit cet épisode, a déclaré que la cinquième saison, qui débutera le 13 juillet, déterminera si ce sont même ses noms). Pour que cette transformation soit complète, l'équipe avait besoin d'un mur en polystyrène, d'une musique « éteignez cette raquette » et du moins de dialogue possible.

Shadows a déjà établi que ce ne sont pas que des vampires ; ce sont des accumulateurs de vampires. Le Staten Island Tudor délabré des personnages est surpeuplé d'animaux morts et vivants, de meubles moisis, de candélabres et de livres poussiéreux.

Il est difficile d'attribuer une valeur à des choses précises lorsque le temps n'a pas de sens. Et la quête de Colin Robinson ne fera que renforcer cette notion.

Cela commence alors qu'il fait des trous dans le mur de sa chambre tout en faisant exploser du death metal, un choix musical qui sert le double objectif de couvrir la première action et d'irriter vraiment ses colocataires (ou, en tant que directeur d'épisodeKyle Newacheckle dit, est un exemple de la façon dont le personnage "commence à apprendre à se nourrir dans cet état").

Le regard perplexe quand l'un de ses trous découvre une cartouche de film suggère que Colin Robinson opère par instinct plutôt que dans un but connu. Alors que la partition de l'émission s'accélère, il se précipite dans les couloirs étroits de la maison pour trouver un projecteur et le traîner en bas.

Les images trouvées contiennent plus d'indices, indiquant où Colin Robinson devrait frapper et dans quel ordre. C'est alors qu'il découvre le nirvana énergétique des vampires : un long couloir éclairé comme une pièce latérale oubliée aux teintes fluorescentes d'une bibliothèque publique. Il y a des pulls et des pantalons beiges et marron méticuleusement accrochés (certains Proksch avaient en fait portés dans la série) et des entrées de journal détaillées qui, entre autres, suggèrent que l'une des diatribes ennuyeuses du personnage a été à l'origine des événements du film Se7en.

Alors qu'il se met à l'aise dans une chaise inconfortable pendant d'innombrables heures de lecture, les cheveux de l'adolescent Colin Robinson tombent et sa posture change. Voici : les ailes de papillon métaphoriques du vampire énergétique commencent à battre.

Newacheck dit que lui et l'équipe de production ont eu environ deux semaines pour construire "l'énorme projet scientifique", qui était un mur de blocs de polystyrène qui pouvait s'ouvrir, ainsi que la pièce secrète, qui devait être construite de manière à être connectée à la chambre à coucher. . Le public avait déjà vu la chambre de Colin Robinson, qui est minuscule et clairsemée, avec seulement deux œuvres d'art accrochées à des murs séparés. Newacheck a décidé que ces peintures pourraient être ce qu'il appelle un "codage visuel" pour que le personnage apprenne où aligner le projecteur. Superviseur musicalChamps de Noraa choisi "Forbidden Lies" de A Creatures Cage et "Killing Engine" d'Andy James, Jan Cyrka et Christopher Clancy pour jouer pendant le martèlement, qui dégagent tous deux une ambiance "éteignez cette raquette".

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Newacheck s'est inspiré des dernières scènes dede Darren Aronofsky film Requiem for a Dream, qui utilise une partition montante au milieu d'un éclairage et d'ombres saisissants pour créer ce qu'il appelle un "grand sentiment révélateur". Il dit avoir travaillé avec le directeur de la photographieDJ Stipsen,qui était également le directeur de la photographie du film de 2014 qui a inspiré cette série, pour trouver "la couleur dans l'obscurité" d'un intérieur délibérément sombre.

Le format du faux documentaire a également aidé, dit Newachek. "Parfois, lorsque vous essayez de comprendre ce qui est important dans une scène, c'est plutôt agréable d'avoir moins de choix en termes de couverture ou de sélection de plans", dit-il. "Cela vous fait réaliser ce qui est très important dans la scène et vous concentrer sur cela."

Shadows a tendance à être un spectacle très bruyant et bavard (Qui aurait cru que des vampires centenaires pouvaient être si nécessiteux ? Guillermo l'a fait). Juxtaposé à cette scène se trouve une histoire impliquant l'une des autres colocataires de Colin Robinson, la vampire Nadja (Natasia Demetriou ), et beaucoup de battements et de sifflements. Mais Proksch a embrassé le manque de dialogue dans cette scène de transformation.

"Il y a eu un moment où nous avons parlé de jeter quelques ad libs", dit-il. "Et nous sommes juste arrivés à la conclusion qu'il devrait simplement exister comme il a été écrit. Ce devrait être un moment un peu plus intense."

Il ajoute qu'il est même discutable à quel point Colin Robinson savait qu'il était filmé, à la fois parce qu'"il était tellement dans la zone qu'il ne prêtait attention à rien d'autre que sa quête" et parce qu'il est maintenant, techniquement, le plus jeune vampire de la maison. Tout comme les vrais enfants, "depuis qu'il est né de nouveau, il est filmé", dit Proksch. "Je pense qu'il les considère également comme banals et pas autant comme une nouveauté que le reste des personnages."

Les derniers moments de transformation de Colin Robinson pourraient confirmer que les efforts de Laszlo et Guillermo seraient toujours vains. Proksch spécule que, même si son personnage n'avait pas voulu lire ces journaux, "il aurait alors été contraint" de le faire parce que "c'est dans son ADN de réapprendre le processus pour devenir un vampire énergétique".

Ils l'aident également à se concentrer sur le type de vampire énergétique qu'il est destiné à être; laissant derrière lui les jours d'angoisse chez les adolescents et se déplaçant à fond dans le piégeage de sa proie avec des conversations abrutissantes.

"Je pense que c'est quelque chose comme quand vous êtes à l'école", explique Proksch. "Jusqu'à l'université, vous êtes à l'école et vous apprenez un tas de choses différentes... Quand vous arrivez à l'université, vous vous spécialisez."

Proksch ne sait pas combien de fois Colin Robinson est né de nouveau, bien que la série ait établi que cela arrive aux vampires énergétiques tous les cent ans, et certaines images du générique d'ouverture suggèrent qu'il aurait pu être vivant dans les années 1700. Mais il pense qu'il est intéressant qu'il n'ait jamais l'air plus vieux que Proksch lui-même, qui a la quarantaine.

Les humains sont-ils les plus ennuyeux quand nous sommes d'âge moyen ? "Je pense que l'âge moyen est particulièrement ennuyeux", reconnaît-il.

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